Rocking Chair par mikewhobikes |
Confortablement installée dans les coussins moelleux de sa vieille chaise à bascule, elle lisait.
Elle avait trouvé cette chaise dans une brocante en France, en se disant qu’elle se marierait bien à l’ambiance de sa maison d’hiver.
Le blanc des coussins contrastait avec le noir de ses cheveux. En cette fin de soirée, elle portait seulement une robe longue, d’un vert éclatant qui semblait se fondre dans le décor luxuriant.
En effet, elle avait emménagé la terrasse de sa maison en un petit coin de verdure et de fraîcheur. C’était comme si le jardin se mêlait au salon.
De grandes baies vitrées illuminaient la pièce principale et les arbres semblaient chaque jour entrer un peu plus à l’intérieur.
Des fleurs rouges, blanches, oranges, à l’odeur de Paradis, des arbres envahis par les lianes, des plantes grimpantes, une fontaine perdue au milieu de toute cette abondance…
Elle se sentait bien ici. Elle avait l’air de ne faire qu’un avec sa demeure.
Et elle était belle. D’une beauté sauvage, presque insaisissable. Exactement à l’image de cette nature qui l’entourait. Sans doute était-ce pour cela qu’elle se sentait si bien dans cette maison à l’autre bout du monde. Elle s’y rendait une à deux fois par an pour se ressourcer, retrouver ses racines et être enfin elle-même.
Son havre de paix était une bâtisse assez modeste, à la peinture ocre et rouge un peu défraîchie. Mais elle avait un certain charme. Les fenêtres étaient agrémentées de balcons en fer forgé, ornés d’arabesques mystérieuses. De lourds rideaux empêchaient la chaleur de trop envahir l’étage. Elle avait emménagé l’intérieur très simplement : des meubles en bois et du linge beige et blanc. Un intérieur pur et ordonné qui paraissait opposé à l’extérieur sans cesse en mouvement et laissé tel quel, libre de s’épanouir.
A son arrivée, chaque maison des alentours avait un nom. N’ayant pas d’idée, elle avait décidé de l’appeler « Maison d’hiver ». C’était certes moins poétique que les « Désirée », « Belle-Île » ou « Favorite » qu’elle avait rencontrées, mais cela lui plaisait. Ce nom désignait la fonction de cette maison : elle venait s’y réfugier avec délice lorsqu’il faisait trop froid en France.
Elle avait trouvé cette chaise dans une brocante en France, en se disant qu’elle se marierait bien à l’ambiance de sa maison d’hiver.
Le blanc des coussins contrastait avec le noir de ses cheveux. En cette fin de soirée, elle portait seulement une robe longue, d’un vert éclatant qui semblait se fondre dans le décor luxuriant.
En effet, elle avait emménagé la terrasse de sa maison en un petit coin de verdure et de fraîcheur. C’était comme si le jardin se mêlait au salon.
De grandes baies vitrées illuminaient la pièce principale et les arbres semblaient chaque jour entrer un peu plus à l’intérieur.
Des fleurs rouges, blanches, oranges, à l’odeur de Paradis, des arbres envahis par les lianes, des plantes grimpantes, une fontaine perdue au milieu de toute cette abondance…
Elle se sentait bien ici. Elle avait l’air de ne faire qu’un avec sa demeure.
Et elle était belle. D’une beauté sauvage, presque insaisissable. Exactement à l’image de cette nature qui l’entourait. Sans doute était-ce pour cela qu’elle se sentait si bien dans cette maison à l’autre bout du monde. Elle s’y rendait une à deux fois par an pour se ressourcer, retrouver ses racines et être enfin elle-même.
Son havre de paix était une bâtisse assez modeste, à la peinture ocre et rouge un peu défraîchie. Mais elle avait un certain charme. Les fenêtres étaient agrémentées de balcons en fer forgé, ornés d’arabesques mystérieuses. De lourds rideaux empêchaient la chaleur de trop envahir l’étage. Elle avait emménagé l’intérieur très simplement : des meubles en bois et du linge beige et blanc. Un intérieur pur et ordonné qui paraissait opposé à l’extérieur sans cesse en mouvement et laissé tel quel, libre de s’épanouir.
A son arrivée, chaque maison des alentours avait un nom. N’ayant pas d’idée, elle avait décidé de l’appeler « Maison d’hiver ». C’était certes moins poétique que les « Désirée », « Belle-Île » ou « Favorite » qu’elle avait rencontrées, mais cela lui plaisait. Ce nom désignait la fonction de cette maison : elle venait s’y réfugier avec délice lorsqu’il faisait trop froid en France.
Tout ceci, c’était elle finalement.
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