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lundi 27 décembre 2010

Francisco Agenjo, Biblioteca de los sueños

Las horas pasaron, y el candil iba perdiendo el combustible que le quedaba. El frío iba calando en sus huesos, hasta el punto de que Fraimundo ya comenzaba a sentir escalofríos. El sonido del viento golpeando las contraventanas tampoco ayudaba en lo más mínimo a serenar sus ánimos. Otras referencias al diablo y a hechos sobrenaturales no le dieron ninguna pista del origen de la Rosa Negra ni de los hechos referentes a la Hermana Saura. Sin embargo, sí encontró una entrada en un texto, escrita a mano por lo que parecía la letra de un hombre, que hacía hincapié en un cubículo oculto tras una estantería. Más picado por la curiosidad que por poder descubrir algo, Fraimundo corrió lo más silenciosamente que pudo la estantería cargada de libros y dejó al descubierto un mapa antiguo de Xatafi de aspecto medieval. Tras él, un hueco en la pared ocultaba varios pergaminos y misivas de los monjes y hermanas del Cerro. Algunos libros compartían el oscuro espacio con ellos, ero la mayor sorpresa fue encontrar una carta de la hermana Saura enviada al prior de la orden. En ella decía que había descubierto una extraña rosa negra que, leyendo algunos textos antiguos, parecía estar relacionada con asesinatos y hechos misteriosos durante varios períodos a lo largo de la historia del Cerro de los Ángeles. Detrás de esta carta, unidas por un clip, había otra de respuesta del prior que decía que semejante muestra de temor sobrenatural y antirreligioso no debía repetirse, y la reprendía por dejarse llevar por miedos impuros. Por último, también dentro del paquete, había una segunda carta de la Hermana Saura. El texto que en ella había escrito le puso los pelos de punta. “He seguido investigando. A quien lea esto, espero que le sirva de justificación por lo que voy a hacer, aunque ahora mismo sólo espero poder librar a mis hermanas del fin que el destino les ha impuesto. No he podido encontrar referencias al Diablo en ninguno de los textos que he consultado, sólo a poderes que van más allá de lo humano, lo divino o lo demoníaco. La oscuridad misma parece haber puesto un pie aquí, y cada cierto tiempo, reclama el precio del peaje que todos pagamos en la vida. Creo que todos hemos perdido ya nuestra alma, y la única forma de que mis hermanas la recuperen es que yo entregue mi vida por ellas. La primera persona que la vio.

***

Les heures passaient, et, au fur et à mesure, la lampe à huile perdait le combustible qu’il lui restait. Le froid pénétrait petit à petit dans ses os, jusqu’à ce que Fraimundo commence à avoir des frissons. Le bruit du vent frappant contre les volets ne l’aidait pas non plus le moins du monde à calmer ses esprits. D’autres références au Diable et à des évènements surnaturels ne lui fournirent aucune piste sur l’origine de la Rose Noire ni sur les faits en rapport avec Sœur Saura. En revanche, il trouva une note dans un texte, rédigée à la main par ce qui avait l’air d’être l’écriture d’un homme, et qui mettait l’accent sur une chambre cachée derrière une étagère. Plus guidé par sa curiosité que par la possibilité de découvrir quelque chose, Fraimundo tira le plus silencieusement possible l’étagère chargée de livres et découvrit une vieille carte de Xatafi à l’aspect médiéval. Derrière, un trou dans le mur cachait plusieurs parchemins ainsi que des missives des moines et des sœurs du Cerro. Certains livres partageaient l’obscur espace avec eux, mais sa plus grande surprise fut de trouver une lettre de la sœur Saura envoyée au prieur de l’ordre. Elle y disait qu’elle avait découvert une étrange rose noire et que, après avoir lu quelques textes anciens, celle-ci semblait être liée à des assassinats et à des évènements mystérieux durant de nombreuses années tout au long de l’histoire du Cerro de los Ángeles. Derrière cette lettre, attachée avec un trombone, il y en avait une autre : une réponse du prieur qui disait qu’une telle démonstration de crainte surnaturelle et blasphématoire ne devait pas se reproduire, et il lui reprochait de se laisser mener par des frayeurs impures. Enfin, dans le paquet, il y avait également une seconde lettre de Sœur Saura. Le texte qu’elle y avait écrit lui fit se dresser les cheveux sur la tête. « J’ai poursuivi mes recherches. À celui qui lira ces mots, j’espère que ceci justifiera ce que je vais faire, bien que, en ce moment même, j’espère seulement pouvoir libérer mes sœurs de la fin que le destin leur a imposé. Je n’ai pas pu trouver de références au Diable dans aucun des textes que j’ai consultés, mais uniquement à des pouvoirs qui vont au-delà de l’humain, du divin ou du démoniaque. L’obscurité elle-même a l’air d’avoir mis un pied ici, et régulièrement, elle réclame le prix du péage que nous payons tous dans notre vie. Je crois que nous avons déjà tous perdu notre âme, et le seul moyen que mes sœurs ont de la récupérer est que je donne ma vie pour elle. La première personne qui l’a vue.

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