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lundi 27 décembre 2010

Francisco Agenjo, Biblioteca de los sueños

Las horas pasaron, y el candil iba perdiendo el combustible que le quedaba. El frío iba calando en sus huesos, hasta el punto de que Fraimundo ya comenzaba a sentir escalofríos. El sonido del viento golpeando las contraventanas tampoco ayudaba en lo más mínimo a serenar sus ánimos. Otras referencias al diablo y a hechos sobrenaturales no le dieron ninguna pista del origen de la Rosa Negra ni de los hechos referentes a la Hermana Saura. Sin embargo, sí encontró una entrada en un texto, escrita a mano por lo que parecía la letra de un hombre, que hacía hincapié en un cubículo oculto tras una estantería. Más picado por la curiosidad que por poder descubrir algo, Fraimundo corrió lo más silenciosamente que pudo la estantería cargada de libros y dejó al descubierto un mapa antiguo de Xatafi de aspecto medieval. Tras él, un hueco en la pared ocultaba varios pergaminos y misivas de los monjes y hermanas del Cerro. Algunos libros compartían el oscuro espacio con ellos, ero la mayor sorpresa fue encontrar una carta de la hermana Saura enviada al prior de la orden. En ella decía que había descubierto una extraña rosa negra que, leyendo algunos textos antiguos, parecía estar relacionada con asesinatos y hechos misteriosos durante varios períodos a lo largo de la historia del Cerro de los Ángeles. Detrás de esta carta, unidas por un clip, había otra de respuesta del prior que decía que semejante muestra de temor sobrenatural y antirreligioso no debía repetirse, y la reprendía por dejarse llevar por miedos impuros. Por último, también dentro del paquete, había una segunda carta de la Hermana Saura. El texto que en ella había escrito le puso los pelos de punta. “He seguido investigando. A quien lea esto, espero que le sirva de justificación por lo que voy a hacer, aunque ahora mismo sólo espero poder librar a mis hermanas del fin que el destino les ha impuesto. No he podido encontrar referencias al Diablo en ninguno de los textos que he consultado, sólo a poderes que van más allá de lo humano, lo divino o lo demoníaco. La oscuridad misma parece haber puesto un pie aquí, y cada cierto tiempo, reclama el precio del peaje que todos pagamos en la vida. Creo que todos hemos perdido ya nuestra alma, y la única forma de que mis hermanas la recuperen es que yo entregue mi vida por ellas. La primera persona que la vio.

***

Les heures passaient, et, au fur et à mesure, la lampe à huile perdait le combustible qu’il lui restait. Le froid pénétrait petit à petit dans ses os, jusqu’à ce que Fraimundo commence à avoir des frissons. Le bruit du vent frappant contre les volets ne l’aidait pas non plus le moins du monde à calmer ses esprits. D’autres références au Diable et à des évènements surnaturels ne lui fournirent aucune piste sur l’origine de la Rose Noire ni sur les faits en rapport avec Sœur Saura. En revanche, il trouva une note dans un texte, rédigée à la main par ce qui avait l’air d’être l’écriture d’un homme, et qui mettait l’accent sur une chambre cachée derrière une étagère. Plus guidé par sa curiosité que par la possibilité de découvrir quelque chose, Fraimundo tira le plus silencieusement possible l’étagère chargée de livres et découvrit une vieille carte de Xatafi à l’aspect médiéval. Derrière, un trou dans le mur cachait plusieurs parchemins ainsi que des missives des moines et des sœurs du Cerro. Certains livres partageaient l’obscur espace avec eux, mais sa plus grande surprise fut de trouver une lettre de la sœur Saura envoyée au prieur de l’ordre. Elle y disait qu’elle avait découvert une étrange rose noire et que, après avoir lu quelques textes anciens, celle-ci semblait être liée à des assassinats et à des évènements mystérieux durant de nombreuses années tout au long de l’histoire du Cerro de los Ángeles. Derrière cette lettre, attachée avec un trombone, il y en avait une autre : une réponse du prieur qui disait qu’une telle démonstration de crainte surnaturelle et blasphématoire ne devait pas se reproduire, et il lui reprochait de se laisser mener par des frayeurs impures. Enfin, dans le paquet, il y avait également une seconde lettre de Sœur Saura. Le texte qu’elle y avait écrit lui fit se dresser les cheveux sur la tête. « J’ai poursuivi mes recherches. À celui qui lira ces mots, j’espère que ceci justifiera ce que je vais faire, bien que, en ce moment même, j’espère seulement pouvoir libérer mes sœurs de la fin que le destin leur a imposé. Je n’ai pas pu trouver de références au Diable dans aucun des textes que j’ai consultés, mais uniquement à des pouvoirs qui vont au-delà de l’humain, du divin ou du démoniaque. L’obscurité elle-même a l’air d’avoir mis un pied ici, et régulièrement, elle réclame le prix du péage que nous payons tous dans notre vie. Je crois que nous avons déjà tous perdu notre âme, et le seul moyen que mes sœurs ont de la récupérer est que je donne ma vie pour elle. La première personne qui l’a vue.

jeudi 23 décembre 2010

Pied de tomate

Tomato in a bottle par amwtm
Un petit exercice qui était pour le 25 décembre.

Très bonnes fêtes à tous!!



La grand-mère de Clément est écolo. Elle a même participé aux meetings de son parti pendant les élections européennes, c’est pour dire !
Cette année, Clément et sa famille passent Noël tous ensemble, chez elle.
Quelle ne fut pas leur surprise lorsque, en arrivant chez elle, ils découvrirent son « sapin » ! Il s’agissait en fait d’un pied de tomate. Un tout petit pied de tomate qui trônait fièrement dans le salon de sa grande maison. Sous ses feuilles odorantes, des cadeaux étaient empilés. Il y en avait tant que le pied avait l’air encore plus ridicule. Il n’était pas nu : pour fêter dignement Noël, la grand-mère de Clément l’avait paré de belles boules d’un rouge profond et de petites guirlandes dorées. Les boules étaient comme des tomates charnues et bien mûres.
Clément était intrigué par le choix de sa grand-mère pour cet arbuste. Il lui demanda où était passé l’immense sapin qu’elle achetait chaque année.
— Tu sais Clément, mon jardin est petit et je ne peux pas replanter tous ces sapins. Ça me fend le cœur de les jeter ensuite… Et puis toutes ces aiguilles qui se faufilent sous les meubles… C’est trop d’entretien. Je n’ai plus l’âge.
— Mamie, tu n’as qu’à en prendre un en plastique. Il durera longtemps ! Regarde ton pied. Il est tout maigrichon. On dirait que les boules vont casser ses petites branches…
— Un sapin en plastique – répondit la grand-mère en faisant la moue –, tu n’y penses pas ! Ca ne sent rien le plastique ! Quitte à changer, je préfère avoir une autre plante !
— Mais Mamie, à Noël, l’arbre à avoir c’est un sapin et pas autre chose !! C’est même pas la saison des tomates. Tu sais, tu aurais pu m’appeler, on en aurait fait un avec des planches peintes en blanc et en rouge.
— Mais je ne veux pas de planches ! Mon pied de tomates me convient très bien. Je les mets où après les planches, moi ? Je n’ai même pas de cheminée… Dis, donc, tu m’ennuies avec tes questions. C’est Noël, tu ne veux pas vexer ta pauvre grand-mère, tout de même ?
— Non, non. C’était juste pour savoir. Un pied de tomate, c’est une drôle d’idée.
— Oui mais c’est mon idée. Et c’est mon arbre, enfin mon pied. Cet été, tu seras bien content quand tu viendras grignoter ses jolis fruits ! Allez, zou ! File rejoindre tes cousins ! On va bientôt passer à table…
Clément se dit que parfois, sa grand-mère avait des manies un peu bizarres. Mais qu’importe. Ce Noël en famille s’annonçait plutôt bien.

mercredi 22 décembre 2010

Le film d'aujourd'hui est... Salsa

Pas mal du tout!
La musique, l'ambiance... Les amateurs de salsa, son, timba (etc) seront ravis!
Réalisé par Joyce Sherman Bunuel, il a obtenu le prix "Dos gardenias" au Festival de la Havane en 1999.
A noter : la présence du groupe Sierra Maestra (il faut le voir je vous dis!!!)

Synopsis : Rémi Bonnet, pianiste, décide soudain d'abandonner ses études de musique classique pour se consacrer à la musique à laquelle il aspire: la salsa. Le virtuose tente au plus vite d'intégrer un groupe cubain, mais se rend compte qu'il est trop clair de peau pour être crédible. Décidé, il se transforme et de fait passer pour un Cubain. Mais la supercherie tourne mal lorsqu'il rencontre Nathalie, qui pense avoir trouvé le grand amour dans les bras d'un véritable havanais...

La bande-annonce est sur Allo-Ciné mais je voudrais plutôt vous faire partager le tout début du film :

mardi 21 décembre 2010

Calle Real

La première fois que je les ai entendus, je n'ai pas du tout pensé qu'ils étaient suédois!
Et pourtant... quand on les voit ça paraît logique ^^ (grands, blonds... cliché peut-être mais ils sont comme ça!)
Ce groupe de timba (12 musiciens) a été fondé en 1999.
Rickard Valdés (fils du légendraire pianiste cubain Bebo Valdès et d'une suédoise) est le seul qui soit d'origine cubaine. Patricio Sobrado est originaire du Chili et Jacek Onuskiewicz et Cezary Tomaszewski sont originaires de Pologne, mais tous ont grandi en Suède. Cependant la plupart des musiciens ont étudié la musique à Cuba.
Leur premier album Con Fuerza est sorti en 2006. En 2009, c'est au tour de l'album Me lo gané de voir le jour.

Voici un morceau de Con Fuerza, Princesa.

Le film d'aujourd'hui est... Yo También (de Alvaro Pastor, 2009)

Pourquoi?
D'abord parce qu'il est drôle.
Certes les thèmes abordés ne sont pas joyeux, mais on ne tombe jamais dans le mélodrame.
Ensuite parce qu'on a jamais pitié et que quand on a les larmes aux yeux, c'est parce que ce film est beau tout simplement...

Petit résumé : Daniel, 34 ans, travaille dans un centre social à Séville où il fait la rencontre de la jeune et indépendante Laura. Leur amitié se fait instantanément. Mais Daniel est différent, et cette amitié devient l’objet de toutes les attentions au travail...


 Une des chansons du film : Yo también - La Casa Azul

A voir!!!

samedi 18 décembre 2010

Entretien avec Fernando Tabernero Estévez et Laurent Béreau, libraires à Contraportada, Bordeaux


Aujourd'hui, je publie l'entretien que j'ai eu avec les libraires de Contraportada, librairie espagnole et latino-américaine de Bordeaux.
Cette récente librairie est située dans la Rue St-James. 
Merci encore d'avoir répondu à mes questions! 

1) Comment êtes-vous devenus libraires?
Les deux associés (Fernando Tabernero Estévez et Laurent Béreau) viennent à la fois du monde de l’éducation (E/LE : Espagnol Langue Etrangère) et du monde de l’édition, en Espagne. Nous n’avons pas reçu de formation théorique particulière aux métiers du livre en général, ni au métier de libraire en particulier.
Dans notre ancien emploi, nous étions appelés à voyager très souvent dans le monde entier. C’est un métier passionnant mais aussi physiquement épuisant. Lors de nombreux voyages, nous avons eu l’occasion de visiter des librairies espagnoles et de rencontrer les libraires (en Pologne, en Suisse, au Canada, etc.). L’idée pour nous est devenue « évidente » suite à plusieurs de ces rencontres…
2) Comment est née cette librairie?
Elle est née tout d’abord d’un vieux rêve commun aux deus associés, le typique « rêve d’enfant » : certain veulent être plus tard pompier, médecin, infirmière, etc. Nous nous voulions être… libraire !!!
L’idée de la librairie Contraportada est née de l’idée d’offrir et diffuser toute la richesse de la culture en espagnol, dans un espace non seulement de vente mais aussi d’échange et de rencontre autour de la langue espagnole.

3) Nous n'avions plus de librairie espagnole à Bordeaux. Est-ce pour cela que vous avez décidé de vous implanter ici? Y a t-il d'autres raisons?
Nous avions décidé d’ouvrir une librairie spécialisée dans la langue espagnole (secteur que nous connaissions mieux que d’autres littératures, langues, etc.). Dès lors, pour nous installer, nous devions quitter l’Espagne et «éviter» les pays hispanophones… Après avoir pensé à Lisbonne (Portugal) nous nous sommes décantés pour la France. Pour différents motifs (pécuniaires, de faisabilité, mais aussi de motivation…), nous avons écarté Paris.

Après une étude de marché, nous nous sommes orientés, notamment, vers les Académies de l’Education Nationale qui comptaient le plus d’ «apprenants» d’espagnol.
Finalement nous avons du choisir entre Toulouse et Bordeaux.

Là, le tissu économique local et les caractéristiques spécifiques du secteur des librairies, le fait qu’effectivement Bordeaux avait eu pendant 40 ans une librairie espagnole et que beaucoup de gens se sentaient «orphelins» depuis sa fermeture en 2005/2006, ont fait la différence. Le choix définitif a donc été Bordeaux

4) Quel type d'ouvrages proposez-vous aux lecteurs? Avez-vous ciblé un type en particulier?
Contraportada propose d’une part, les ouvrages de tous les auteurs espagnols et latino-américains.
-         Romans, nouvelles et essais récemment publiés
-         Les classiques de la littérature espagnole
-         Bandes dessinées
-         Histoire, culture, politique
-         Livres pour enfants
-         Etc.
Certains titres sont aussi proposés en français, mais toujours d’auteurs hispanophones.

Nous présentons également les méthodes et matériels pédagogiques complémentaires les plus actuels pour l’enseignement de l’espagnol (E/LE).

Enfin, nous offrons un éventail de guides touristiques sur les pays d’Amérique Latine et l’Espagne, de DVD en VO, dictionnaires, revues littéraires et magazines culturels en langue espagnole.

Trois grands groupes de clients :
-         Personnes d’origine espagnole ; espagnols et latino-américains.
-         Professeurs et étudiants d’espagnol (université, Sections Internationales, etc.) à titre individuels ;
-         Etablissements d’enseignement (lycées, collèges, écoles, facultés), associations et/ou institution culturelles ayant un lien avec la langue, son enseignement et la diffusion de sa culture.

5) Comment travaillez-vous avec les éditeurs?

Nous travaillons principalement avec des éditeurs espagnols ou latino-américains, soit directement avec eux (quand le volume de commandes est suffisant pour qu’ils nous ouvrent un compte), soit à travers de distributeurs (espagnols, mexicain, etc.).

Pour les titres en français, nous passons par les principaux distributeurs/diffuseurs (Sodis, UD, Interforum, etc.).

6) Quels sont vos rapports avec eux?
Ce sont principalement des rapports fournisseurs/clients, qui sont bons dans l’ensemble. Certains éditeurs espagnols ont su faire un effort particulier pour nous aider dans notre lancement (au niveau des remises accordées, des délais de paiement…).
7) Plus généralement, comment travaillez-vous?
Nous sommes deux associés à part égale. Nous avons le statut de travailleurs non salariés (TNS) et n’avons pas de personnel. Cela veut dire que nous faisons tout nous même J
8) Comment choisissez-vous les livres que vous vendez?
A partir de plusieurs critères :
-         commerciaux : auteurs les plus vendus, best-sellers, modes, etc.
-         les classiques de la littérature, les lectures obligatoires de la fac, des établissements scolaires, pour la préparation des concours, etc.
-         des critères personnels (goûts et coup de cœurs personnels), d’éthique, etc.

9) Quel genre de lecteurs êtes-vous?
De grands lecteurs en quantité et, autant que faire se peut, en qualité !!! Nous sommes, en plus, assez complémentaires, chacun avec ses goûts : l’un très orienté vers la poésie, l’autre plus vers l’histoire, la politique, les biographies… Dans les deux cas, nous « faisons nos devoirs de libraire » en lisant notamment les nouvelles publications, (romans, essais, etc.), pour pouvoir en parler à nos clients et les conseiller le mieux possible.
10) Pour vous, qu'est ce qu'un traducteur?
Un professionnel ayant reçu une formation linguistique mais aussi une formation technique particulière à ce métier.
11) Travaillant dans un milieu bilingue, avez-vous déjà été tenté par la traduction?
Non, pour les raisons évoquées ci-dessus. Etre bilingue est une (bonne) chose, être un professionnel de la traduction ou de l’interprétariat en est une autre…
12) Si vous deviez nous conseiller trois livres, quels seraient-ils?
Très dur…. Disons :
- Don Quichotte    ¡por supuesto !
- n’importe quel titre de F. Garcia Lorca ou Miguel Hernandez
- un recueil de poésies d’Alejandra Pizarnik…

13) Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à des apprentis traducteurs (qui peuvent ensuite se diriger vers les métiers du livre)?

Travailler dur non seulement les compétences linguistiques, mais aussi les techniques de traduction.
Etre curieux de tous les types de publication, romans, poésie, etc.
Etre curieux !!!!

mercredi 15 décembre 2010

Gros coups de coeur de l'année 2008

Voici trois films que je voudrais vous faire partager.
Je les ai découverts lors de mon séjour au Chili en 2008.
A voir absolument!!
Et rien que pour écouter l'accent chilien (personnellement, je ne m'en lasse pas <3), ça vaut le coup!

Voici la première perle : Sexo con Amor de Boris Quercia (2003).
Il s'agit d'une comédie érotique. Je ne mettrai pas de lien sur ce blog (même si ce n'est pas un film pornographique, je tiens à le préciser!!).
Ce film parle de la sexualité et des relations amoureuses : 
Un groupe de parents d'enfants de quatrième année tiennent avec une professeure des rencontres pour discuter de l'éducation sexuelle à l'école. Toutefois, la sexualité demeure problématique et énigmatique pour ces parents qui, comme leurs enfants, ont encore à apprendre sur le sexe, l'amour et la relation entre les deux. Ils exploreront ces questions autant par des aventures avec d'autres que des rapprochements avec leurs conjoints.

Deuxième petit bijou. Moins drôle (selon la partie du film) mais à ne pas louper! El chacotero sentimental de Cristián Galaz (1999). Un grand film chilien!!
A la base, il s'agit d'une émission de radio. Les gens appellent et racontent leur vie, un épisode marquant, drôle ou tragique. Un film a été fait à partir de trois histoires (vraies). Ce film est drôle, émouvant, choquant et nous rappelle que la vie n'est pas toujours facile mais qu'elle reste belle malgré tout. Ce film a déjà 11 ans mais il reste très actuel. A mon avis, il ne sera jamais passé de mode. En tout temps, dans tous les milieux sociaux, dans tous les pays, on peut trouver ce genre d'histoires.
Je vous le conseille donc vivement, vous l'aurez compris!
A voir en sous-titré si on n'est pas habitué à l'accent chilien et à son espagnol particulier.



Troisième film à voir! Machuca de Andrès Wood (2004) en français : Mon ami Machuca.
Magnifique, il nous transporte dans une époque marquante de l'Histoire du Chili. 
Depuis 1970, Le Chili est dirigé par le président socialiste Salvador Allende et le gouvernement de gauche issu de l'Unidad Popular.
En 1973, Gonzalo Infante, enfant de onze ans issu des beaux quartiers de Santiago, étudie au collège catholique de Saint-Patrick sous la tutelle du père Mc Enroe. Ce dernier lance une expérience : intégrer des enfants issus des bidonvilles voisins parmi les élèves issus de milieux nettement plus favorisés. Il pense, de cette façon, encourager le respect, la tolérance et le partage du savoir.
Gonzalo se lie d'amitié avec l'un des nouveaux, Pedro Machuca. À son contact, il va découvrir les profondes inégalités du pays, une autre manière de vivre, dure mais chaleureuse. Nous sommes à la veille du coup d'État et les efforts des classes possédantes pour déstabiliser le régime en place sont palpables. Machuca pénètre dans l'univers bourgeois de Gonzalo : là non plus rien n'est facile.
Le 11 septembre 1973, après un ultime discours où il marque sa profonde déception, le président Salvador Allende se suicide dans le palais présidentiel pour ne pas tomber aux mains des militaires. Augusto Pinochet, arrivé au pouvoir, lance l'armée dans la répression aveugle et sanglante de toute forme d'opposition. L'amitié qui liait Gonzalo à Pedro Machuca ne va pas résister à cette violence...

Bande-annonce!

(source Wikipédia pour le film Machuca)

Petit coup de coeur du week-end!

 Ce week-end, j'ai découvert le film Chuecatown de Juan Flahn (merci El Oli! :) )
Un film drôle (et touchant) à ne pas louper!

En français il s'appelle Boystown (sorti en 2007).

Je l'ai vu en V.O et je vous conseille d'en faire de même! En sous-titré bien sûr pour ceux qui ne comprennent pas l'espagnol. Mais à mon avis c'est la langue qui donne beaucoup de saveur au film.

Voici la synopsis : Leo et Rey, en couple depuis un petit moment, vivent à Chueca, dans le quartier gay de Madrid. Mais Victor, un agent immobilier peu scrupuleux, va venir troubler leur tranquilité. Bien décidé à faire de Chueca le nouveau quartier branché de la ville, il supprime toutes les personnes âgées. Son objectif: le peupler de jeunes et beaux mecs. Jusqu'au jour où il profite d'une crise entre Leo et Rey pour tenter de supprimer Antonia, la mère de Rey...


¡¡Navidad!!

Ho, Ho, Ho! par Julie Sanchez
 A quelques jours des fêtes de fin d'année, j'ai envie de vous faire partager quelques traditions typiquement espagnoles (et américaines por supuesto!) autour de Noël.


Pour commencer, voici cinq chansons typiques :
Hacia Belén va una burra, rin, rin 
El tamborilero
Los peces en el río
Noche de paz
Mi burrito sabanero


Comment fête-t-on Noël dans les différentes régions d'Espagne?
Navidad en España

Et en Amérique Latine?
Navidad en América Latina

Et pour tous les amateurs de cuisine, un petit lien fort utile :)  ¡ñam, ñam!

(les liens sont en espagnol mais n'hésitez pas à y jeter un coup d'œil!)

mardi 7 décembre 2010

A travers les yeux de mon chat

Chamarionnette par Julie Sanchez
Je suis fatiguée. Qu’est ce que je suis fatiguée !
J’aimerais bien voir le monde autrement, ne serait-ce qu’une journée, pouvoir paresser sans que cela ne pose de problèmes à personne.
Ne pas avoir à répondre au téléphone, ni aux mails…
Mon chat par exemple, il a la belle vie ! Comme j’aimerais passer mes journées à dormir au soleil, à courir, à manger, à me faire câliner quand j’en ai envie, à ne pas recevoir de reproches de la part de mon patron et juste entendre que je suis douce et mignonne.
Mais en y pensant bien, voir le monde à travers les yeux de mon chat serait sans doute déroutant. D’abord, il n’y aurait plus de couleurs. Quelle tristesse… Les fleurs seraient grises, le bois paraîtrait si sombre… Bon, j’y verrais dans le noir mais quel intérêt ?
Et en ce qui concerne la nourriture, n’en parlons pas ! Pâtée ou croquettes ? Berk. Moi qui ne peux pas avaler de gelée, je serais bien malheureuse. Et sentir le poisson du museau, quelle barbe ! Toutefois, les chats ont l’air d’apprécier…
Oh… Il faudrait toujours lever la tête pour voir les gens qui s’adresseraient à moi. C’est un coup à attraper un torticolis ça ! Ou alors, je pourrais peut-être la détourner comme le font très souvent les chats. C’est donc ça… Ils ne sont pas hautains, ils se ménagent tout simplement !
Et j’imagine déjà une petite fille devenir ma tortionnaire. Elle me tirerait la queue pendant ma sieste, me mettrait des vêtements pour que je sois « encore plus a-do-ra-ble ! » et m’enfilerait des chaussettes pour que je cesse enfin de griffer les murs et le canapé « parce que maman elle se fâche alors ça suffit ! ». Elle me prendrait en photo et râlerait parce qu’avec le flash « elle les yeux comme un estraterreste maman, elle est bizarre ! ».
Ma maîtresse n’apprécierait pas les cadeaux que je lui ferais… Souris, mulots, merles et autres rongeurs ou volatiles en tout genre. De toute façon, je n’aime pas ça les petites bestioles. Alors les prendre à la bouche !
En tout cas, ce qui serait merveilleux, c’est que je serais réellement libre ! Je pourrais grimper aux arbres, faire de grands bonds, monter sur les meubles, sur les lits, me faufiler un peu partout, aller où bon me semble. Bon, pour les arbres il faudrait régler un petit problème de vertige et je devrais m’assouplir encore un peu avant de pouvoir me glisser à travers le grillage du voisin… Mais quelle importance !
La vie serait si belle…

Ah, tiens, le téléphone sonne…

Oui, oui, j’arrive !!

dimanche 5 décembre 2010

César Aira, Cómo me reí

Deploro a los lectores que vienen a decirme que "se rieron" con mis libros, y me quejo amargamente de ellos. Lo he hecho en forma oral o por escrito cuantas veces se ha presentado la ocasión. Es un lamento constante en mí; puedo decir sin exagerar que esos comentarios han envenenado mi vida de escritor. Me repito, es inevitable, pero se debe a que la causa también se repite, me lo dicen de cada libro que publico: cómo me reí, cómo me reí. Todos mis libros, todos mis lectores. No voy a extenderme en los motivos por los que aborrezco del humor en la literatura (eso es cosa mía), porque creo que aunque mis ideas al respecto fueran distintas, y hasta opuestas, la reincidencia, ya tan previsible, de ese "elogio", seguiría siendo un gesto descortés, con un matiz paternalista, desdeñoso, y, conociendo mis sentimientos, directamente agresivo. Cuando lo comento con amigos o colegas, siempre me responden que mis novelas contienen efectivamente elementos humorísticos, incluso chistes, y que es inevitable reírse porque funcionan, son eficaces, ingeniosos, originales. Me dan ejemplos, con los que ellos mismos se rieron en su momento, y cuando me los cuentan a veces yo también me río, ya que estoy. Pero ahí no está el problema. Me molesta que me lo digan, y que sea lo único que me dicen. Si se quedaron ahí, es porque no encontraron nada más. La risa es la única reacción que me mencionan. Nunca me dicen que se conmovieron, o que se interesaron, o que los hizo pensar o soñar. "Leí tu último libro: ¡cómo me reí!" Ahí se termina todo. Y si advierten, por mi silencio o mi cara de disgusto, que el elogio cayó mal, y quieren explayarse para arreglarlo, me cuentan "cómo" se rieron: a carcajadas, con lágrimas que les impedían seguir la lectura, hasta que les dolían las costillas, hasta que la esposa venía a preguntarles qué les pasaba, etc. Una vez o dos o tres yo lo habría aceptado de buena gana; no soy un maniático. ¿Pero treinta años de oír lo mismo? ¿Decenas de libros de risas y nada más que risas? No puedo concebir que a un escritor de verdad, a cualquiera de mis ídolos o modelos, se le acercaran los lectores a decirles cuánto se habían reído con sus libros. Los que tratan de consolarme me dicen que no hay mala intención: el libro les ha gustado, quieren decírmelo rápido y sin entrar en análisis que podrían parecer pedantes o fuera de lugar, y lo que encuentran más a mano es eso. Después de todo, la risa es un valor positivo; se asocia con la felicidad, con la alegría, con la satisfacción. No me convencen. Lo peor es cuando recurren a esa estúpida distinción: no se ríen "de" vos, se ríen "con" vos. ¿Ah sí? ¡Pero sucede que yo no me río cuando escribo! No podría decir por qué escribo (mucho menos podría decir por qué sigo escribiendo, después de tanta risa) pero puedo asegurar que no lo hago para provocarme, ni provocarle a nadie, una reacción visceral, irracional, animal, como es la risa, como no escribo para provocar ladridos o relinchos. Si es todo lo que tienen que decirme, prefiero que no me digan nada. Además, he dicho muchas veces que me molesta, que me deprime, ¿entonces por qué siguen haciéndolo? Y aunque no lo hubiera dicho, basta pensarlo un momento, basta tener el más leve conocimiento del trabajo solitario y difícil de un escritor, para darse cuenta de que es una grosería. Sólo estaría justificado con el autor de uno de esos libros que se llaman "Nuevos Chistes de Gallegos" o cosas por el estilo.

***

Je déplore que des lecteurs viennent me dire qu’ils « ont ri » avec mes livres, et je me plains amèrement d’eux. Je l’ai fait à l’oral ou par écrit chaque fois que l’occasion s’est présentée. C’est un regret constant en moi ; je peux dire sans exagérer que ces commentaires ont envenimé ma vie d’écrivain. Je me répète, c’est inévitable, mais c’est du fait de la cause elle-même qui se répète, on me le dit de chaque livre que je publie : comme j’ai ri, comme j’ai ri ! Tous mes livres, tous mes lecteurs. Je ne vais pas m’étendre sur les raisons qui font que je déteste l’humour en littérature (cela me regarde), parce que je crois que même si mes idées à ce sujet sont différentes, voire opposées, la répétition, déjà si prévisible, de cet « éloge », continuerait d’être un geste impoli, teinté d’une nuance paternaliste, dédaigneux, et, connaissant mes sentiments, directement agressif. Lorsque je commente cela avec mes amis ou mes collègues, ils me répondent toujours que mes romans contiennent effectivement des éléments humoristiques, y compris des blagues, et qu’il est inévitable de rire car elles fonctionnent, sont efficaces, intelligentes et originales. Ils me donnent des exemples, grâce auxquels eux-mêmes ont ri sur le moment, et quand ils me les racontent, parfois, je ris moi aussi, tant que j’y suis. Mais là n’est pas le problème. Cela me dérange qu’ils me le disent et que ce soit la seule chose qu’ils me disent. S’ils en sont restés là, c’est parce qu’ils n’ont rien trouvé d’autre. Le rire est la seule réaction qu’ils mentionnent. Ils ne me disent jamais qu’ils ont été émus, ou qu’ils ont été intéressés, ou que ça les a fait réfléchir ou rêver. « J’ai lu ton dernier livre : comme j’ai ri ! » Ça ne va pas plus loin. Et s’ils se rendent compte, à cause de mon silence ou de mon expression de mécontentement, que je n’ai pas aimé l’éloge, et s’ils veulent alors développer pour rattraper le coup, ils me racontent « comment » ils ont ri : aux éclats, aux larmes qui les empêchaient de poursuivre leur lecture, jusqu’à ce qu’ils aient mal aux côtes, jusqu’à ce que leur femme vienne leur demander ce qui leur arrivait, etc. Une fois, ou deux, ou trois, je l’aurais accepté de bon cœur ; je ne suis pas un maniaque. Mais trente ans à entendre la même chose ? Des dizaines de livres de rires et rien d’autre que des rires ? Je n’arrive pas à concevoir qu’un véritable écrivain, que n’importe lequel de mes idoles ou modèles, soient approchés par les lecteurs qui leur disent combien ils ont ri avec leurs livres. Ceux qui tentent de me consoler me disent qu’il n’y a aucune mauvaise intention : le livre leur a plu, ils souhaitent me le dire rapidement et sans entrer dans des analyses qui pourraient paraître pédantes ou hors de propos, et tout ce qu’ils ont sous la main, c’est cela. Après tout, le rire est une valeur positive ; on l’associe au bonheur, à la joie, à la satisfaction. Ils ne me convainquent pas. Le pire, c’est quand ils ont recours à cette stupide distinction : ils ne rient pas « de » toi, ils rient « avec » toi. Ah oui ? Mais le fait est que moi, je ne ris pas quand j’écris ! Je ne pourrais pas expliquer pourquoi j’écris (je pourrais encore moins expliquer pourquoi je continue d’écrire, après tant de rires) mais je peux assurer que je ne le fais pas pour provoquer en moi, ni pour provoquer chez qui que ce soit, une réaction viscérale, irrationnelle, animale, telle que le rire, comme je n’écris pas pour provoquer des aboiements ou des hennissements. Si c’est tout ce qu’ils ont à me dire, je préfère qu’ils ne me disent rien. De plus, j’ai dis à plusieurs reprises que cela me dérange, que cela me déprime, alors, pourquoi persistent-ils à le faire ? Et même si je ne l’avais pas dit, il suffit d’y penser un moment, il suffit d’avoir la moindre connaissance du travail solitaire et difficile d’un écrivain, pour se rendre compte que c’est une grossièreté. Ce serait seulement justifié avec l’auteur d’un de ces livres intitulés « Nouvelles Histoire drôles de Galiciens » ou quelque chose dans le genre. 

Version du Capes 2010. Antonio Soler, Lausana

Voici la version que les étudiants préparant le concours du Capes ont eue en novembre.
Et juste en dessous, ma traduction.


Papa me contó que el Fresador Vila había salido de Málaga en 1937. Su padre era un fotógrafo comunista que, asustado por las barbaridades que pudieran cometer las tropas africanas al entrar en la ciudad, había montado en un carro, del que él mismo iba a tirar, un par de colchones enrollados, varios atillos de ropa, una caja de hierro con su material fotográfico, y a su hijo Jesús, que apenas tendría unos cinco o seis años y que salió de Málaga con los ojos abiertos de par en par, cubierto por una especie de abrigo de astracán y una misteriosa gorra de plato demasiado grande y que podría abarcar dos cabezas como la suya. Así lo fotografió su padre frente a las playas de El Palo el día que salían de la ciudad.
Despavorido pero serio, con un cierto aire soviético. Le Petit Bolchevique.
Todavía conservamos esa foto que desde que la vi por primera vez ya era de color sepia y tenía los bordes comidos. A mí, ni entonces ni nunca después, me habló Jesús de aquel éxodo por la costa mediterránea, desde Málaga hasta Almería, su padre tirando del carro, volcado hacia delante, y su madre agarrada a una cuerda que colgaba de la parte trasera, como si de pronto se hubiera quedado ciega. (...)
Era a Papa a quien le contaba sus recuerdos difusos de entre los que sobresalían algunas imágenes nítidas, como su padre avanzaba entre una multitud cargada con las cosas más extrañas y que caminaba con las tropas republicanas, y como aquella gente se convertía en un hormiguero alocado, roto por el zapato de un niño, cuando a lo lejos se oía el zumbido de los aviones franquistas.

***

Papa m’a raconté que Fresador Vila était parti de Malaga en 1937. Son père était un photographe communiste qui, effrayé par les atrocités qu’avaient pu commettre les troupes africaines en entrant dans la ville, avait mis dans une voiture, qu’il allait lui-même conduire, une paire de matelas enroulés, plusieurs balluchons de vêtements, une boîte en fer contenant son matériel photographique et son fils Jesús, qui devait avoir à peine cinq ou six ans et qui partit de Malaga les yeux grand-ouverts, couvert d’une espèce de manteau d’astrakan et d’une mystérieuse casquette officier trop grande, pouvant accueillir deux têtes comme la sienne. C’est ainsi que son père le prit en photo devant les plages d’El Palo, le jour où ils quittaient la ville. Épouvanté mais sérieux, avec un petit air soviétique. Le Petit Bolchevique. Nous avons encore cette photo qui, quand je l’ai vue pour la première fois, était déjà couleur sépia et avait les coins rognés. Jesús ne parla jamais avec moi, ni à cette époque ni après, de cet exode par la côte méditerranéenne, de Malaga à Almeria, avec son père conduisant la voiture, courbé en avant, et sa mère agrippée à une corde qui pendait de l’arrière, comme si tout à coup, elle était devenue aveugle. (…)
C’est à papa qu’il racontait ses souvenirs diffus d’entre lesquels ressortaient quelques images nettes, comme celle de son père qui avançait au milieu d’une foule chargée des objets les plus étranges et qui marchait avec les troupes républicaines, ou comme ces gens qui devenaient une fourmilière étourdie, écrasée par la chaussure d’un enfant, quand au loin, on entendait le bourdonnement des avions franquistes.

samedi 4 décembre 2010

Mon CV

Pour me contacter : sanchezjulie33@gmail.com
Julie Sanchez, née à Bordeaux en 1988

Études :
2010-2011 : Master 2 professionnel Métiers de la traduction littéraire (Bordeaux 3).
Projet de traduction : El maquillador de cadáveres de Jaime Casas (Chili).

2010 : Master 1 Études Hispano-américaines (Bordeaux 3) Mention AB.

2009 : Licence LLCE espagnol (Bordeaux 3) Mention AB.

2006 : Baccalauréat ES (Lycée Sud-Médoc la Boétie) Mention AB.

Stages :
2011 : Stage aux éditions de La Compagnie Littéraire (mai/juillet)

2010 : Stage dans l’entreprise 001 Traduction (avril/juin).

Expérience professionnelle :
2009/2010 : Poste d’hôtesse de caisse Auchan (octobre/septembre).

2008/2011 : Missions intérim (manutention, inventaires).

2008 : Assistanat à l’Alliance Française de Concepción, Chili (juillet/août).

2007 : Animation enfants et adultes dans un centre de vacances Vacanciel, St Raphaël (juin/août).

Cours d’espagnol, soutien en espagnol, animation, garde d’enfants.

Séjours prolongés à l’étranger :
2009 : séjour à Abomey-Calavi, Bénin dans le cadre d’une mission avec l’association Karavan Bordelaise (juillet/août).

2008 : séjour au Chili (juin/août).

Renseignements complémentaires :
Espagnol : bilingue.
Anglais : intermédiaire.
Italien : notions.
Informatique : traitement de texte Word, Excel, Photoshop, Indesign.
Permis de conduire et véhicule personnel.
AFPS, BAFA.