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lundi 28 mars 2011

Une autre étape dans ma vie d'apprentie traductrice : le premier contact avec l'auteur...


Ce week-end, un peu stressée, je me suis demandé s’il fallait que je joigne l’auteur du livre que je traduis ou non. Sur les conseils de Caroline, j’ai foncé hier soir.
Je ne trouvais presque rien à propos du livre sur internet (El maquillador de cadáveres, LOM) et encore moins de choses sur l’auteur, Jaime Casas.
Je l’ai trouvé sur facebook (je me suis dis que j’allais voir au cas où mais je ne pensais pas que ça aboutirait…) Il y a énormément de Jaime Casas mais j’avais vu son visage sur un article.
Je lui ai écrit timidement. Je me suis présentée, lui ai dit que je traduisais son livre pour mes études et lui ai expliqué en quoi consistaient ces études. Pour finir, je lui ai demandé s’il aimerait que nous correspondions. J’ai essayée d’être brève et de ne pas l’agresser.
Je ne m’attendais pas à recevoir une réponse si rapide et positive de surcroît ! Ce matin, il avait déjà répondu. Il m’a dit qu’il était enchanté que je lui aie écrit, qu’il avait un tas de questions à me poser (ce que j’ai trouvé assez drôle) et qu’il me remerciait de traduire les aventures de Pancho, le personnage principal.
Pour l’instant j’ai uniquement répondu à ses questions et je verrai où ces échanges de messages nous mènerons. Je n’ai pas de gros problèmes de traduction pour l’instant, plutôt des problèmes de mise en français. J’aimerais parler du texte avec lui, ce qu’il représente pour lui, son histoire (je possède la quatrième édition qui date de 2007. La première date de 1996).

J’ai fait des recherches sur lui car j’ai envie d’en savoir plus sur ce livre qui m’intrigue (oui, même en le traduisant, il m’intrigue encore. Pourquoi ce thème, pourquoi cette région… J’ai déjà quelques idées mais j’aimerais que l’auteur me l’explique).

Caroline m’a demandé si je ne craignais pas de créer une relation "personnelle" qui pourrait me faire perdre ma distance critique. Je dois dire que c’est encore tout frais et que je n’y ai pas vraiment songé… Je vais tenter d’éviter que cet échange influence trop ma traduction mais je pense qu’elle peut aussi l’enrichir. Je ne sais pas trop de quoi nous allons parler par la suite, j’attends son prochain mail. Je vais être prudente et je verrai au fil du temps…


samedi 26 mars 2011

Mario Benedetti, Buzón de tiempo

CONCILIAR EL SUEÑO

Lo que ocurre, doctor, es que en mi caso los sueños vienen por ciclos temáticos. Hubo una época en que soñaba con inundaciones. De pronto los ríos se desbordaban y anegaban los campos, las calles, las casas y hasta mi propia cama. Fíjense que en sueños aprendí a nadar y gracias a eso sobreviví a las catástrofes naturales. Lamentablemente, esa habilidad tuvo una vigencia sólo onírica, ya que un tiempo después pretendí ejercerla, totalmente despierto, en la piscina de un hotel y estuve a punto de ahogarme.
Luego vino un período en que soñé con aviones. Más bien, con un solo avión, porque siempre era el mismo. La azafata era feúcha y me trataba mal. A todos les deba champán, menos a mí. Le pregunté por qué y ella me miró con un rencor largamente programado y me contestó: «Vos bien sabes por qué». Me sorprendió tanto aquel tuteo que casi me despierto. Además, no imaginaba a qué podía referirse. En esa duda estaba cuando el avión cayó en un pozo de aire y la azafata feúcha se desparramó en el pasillo, de tal manera que la minifalda se le subió y pude comprobar que abajo no llevaba nada. Fue precisamente ahí que me desperté, y, para mi sorpresa, no estaba en mi cama de siempre sino en un avión, fila 7 asiento D, y una azafata con rostro de Gioconda me ofrecía en inglés básico una copa de champán. Como ve, doctor, a veces los sueños son mejores que la realidad y también viceversa. ¿Recuerda lo que dijo Kant? El sueño es un arte poético involuntario.
En otra etapa soñé reiteradamente con hijos. Hijos que eran míos. Yo, que soy soltero y no los tengo ni siquiera naturales. Con el mundo como está, me parece un acto irresponsable concebir nuevos seres. ¿Usted tiene hijos? ¿Cinco? Excuse me. A veces digo cada pavada.
Los niños de mi sueño eran bastante pequeños. Algunos gateaban y otros se pasaban la vida en el baño. Al parecer, eran huérfanos de madre, ya que ella jamás aparecía y los niños no habían aprendido a decir mamá. En realidad, tampoco me decían papá, sino que en su media lengua me llamaban «turco». Tan luego a mí, que vengo de abuelos coruñeses y bisabuelos lucenses. «Turco, vení», «Turco, quero la papa», «Turco, me hice pipí». En uno de esos sueños, bajaba yo por una escalera medio rota, y zás, me caí. Entonces el mayorcito de mis nenes me miró sin piedad y dijo: .Turco, jodete.. Ya era demasiado, así que desperté de apuro a mi realidad sin angelitos.
En un ciclo posterior de fútbol soñado, siempre jugué de guardameta o gotero o portero o goalkeeper o arquero. Cuántos nombres para una sola calamidad. Siempre había llovido antes del partido, así que las canchas estaban húmedas y era inevitable que frente a la portería se formara un laguito. Entonces aparecía algún delantero que me fusilaba con ganas, y en primera instancia yo atajaba, pero en segunda instancia la pelota mojada se escabullía de mis guantes y pasaba muy oronda la línea del gol. A esa altura del partido (nunca mejor dicho), yo anhelaba con fervor despertarme, pero todavía me faltaba escuchar cómo la tribuna a mis espaldas me gritaba unánimemente: traidor, vendido, cuánto te pagaron y otras menudencias.
En los últimos tiempos mis aventuras nocturnas han sido invadidas por el cine. No por el cine de ahora, tan venido a menos, sino por el de antes, aquel que nos conmovía y se afincaba en nuestras vidas con rostros y actitudes que eran paradigmas. Yo me dedico a soñar con actrices. Y qué actrices: digamos Marilyn Monroe, Claudia Cardinale, Harriet Andersson, Sonia Braga, Catherine Deneuve, Anouk Aimée, Liv Ullmann, Glenda Jackson y otras maravillas. (A los actores, mi Morfeo no les otorga visa.) Como ve, doctor, la mayoría son veteranas o ya no están, pero yo las sueño tal como aparecían en las películas de entonces. Verbigracia, cuando le digo Claudia Cardinale, Harriet Andersson, Sonia Braga, Catherine Deneuve, Anouk Aimée, Liv Ullmann, Glenda Jackson y otras maravillas. (A los actores, mi Morfeo no les otorga visa.) Como ve, doctor, la mayoría son veteranas o ya no están, pero yo las sueño tal como aparecían en las películas de entonces. Verbigracia, cuando le digo Claudia Cardinale, no se trata de la de ahora (que no está mal) sino la de La ragazza con la valiglia, cuando tenía 21.
Marilyn, por ejemplo, se me acerca y me dice en un tono tiernamente confidencial: «I don’t love Kennedy. I love you. Only you. Sepa usted que en mis sueños las actrices hablan a veces en versión subtitulada y otras veces dobladas al castellano. Yo prefiero los subtítulos, ya que una voz como la de Glenda Jackson o la de Catherine Deneuve son insustituibles.
Bueno, en realidad vine a consultarle porque anoche soñé con Anouk Aimée, no la de ahora (que tampoco está mal) sino la de Montparnasse 19, cuando tenía unos fabulosos 26 años. No piense mal. No la toqué ni me tocó. Simplemente se asomó por una ventana de mi estudio y sólo dijo (versión doblada): «Mañana de noche vendré a verte, pero no a tu estudio sino a tu cama. No lo olvides».
Cómo voy a olvidarlo. Lo que yo quisiera saber, doctor, es si los preservativos que compro en la farmacia me servirán en sueños?.Porque ¿sabe? no quisiera dejarla embarazada.

***

TROUVER LE SOMMEIL

En fait, docteur, dans mon cas les rêves surgissent par cycles thématiques. À une époque, je rêvais d’inondations. Tout à coup les rivières débordaient et inondaient les champs, les rues, les maisons et même mon propre lit. Figurez-vous qu’en rêve j’ai appris à nager et que grâce à cela, j’ai survécu à des catastrophes naturelles. Malheureusement, cette habileté n’eut qu’une application onirique ; parce qu’un moment plus tard, j’ai tenté de la mettre en pratique, totalement éveillé, dans la piscine d’un hôtel et j’ai été sur le point de me noyer.
Ensuite, il y eut une période durant laquelle j’ai rêvé d’avions. Du moins, d’un seul avion, parce que c’était toujours le même. L’hôtesse était très laide et elle me maltraitait. Elle donnait du champagne à tout le monde, sauf à moi. Je lui ai demandé pourquoi et elle m’a regardé avec une rancœur programmée depuis longtemps avant de me répondre : « Tu sais bien pourquoi ». Ce tutoiement m’a tellement surpris qu’il a failli me réveiller. En plus, je ne savais pas à quoi elle pouvait faire allusion. J’étais en train de me le demander quand l’avion chuta dans un trou d’air et que l’hôtesse très laide s’étala dans le couloir, de telle façon que sa minijupe est remontée et que j’ai pu constater qu’en dessous, elle ne portait rien. C’est à cet instant précis que je me suis réveillé, et, à ma surprise, je n’étais pas dans mon lit habituel mais dans un avion, rangée 7 siège D, et une hôtesse au visage de Joconde m’offrait une coupe de champagne dans un anglais approximatif. Comme vous le voyez docteur, quelquefois les rêves sont mieux que la réalité et vice-versa. Vous vous souvenez de ce qu’a dit Kant ? Le rêve est un art poétique involontaire.
Lors d’une autre étape, j’ai rêvé à plusieurs reprises d’enfants. Des enfants qui étaient à moi. Moi, qui suis célibataire et qui n’en ai même pas de naturels. Avec le monde tel qu’il est, cela me semble être un acte irresponsable que de concevoir de nouveaux êtres. Vous avez des enfants ? Cinq ? Excuse me. Parfois je dis de belles sottises. Les enfants de mon rêve étaient assez petits. Certains marchaient à quatre pattes tandis que d’autres passaient leur vie aux toilettes. Apparemment, ils étaient orphelins de mère, vu qu’elle n’apparaissait jamais et que les enfants n’avaient pas appris à dire « maman ». En réalité, ils ne me disaient pas non plus « papa », mais, dans leurs balbutiements ils m’appelaient « turc ». À moi, dont les grands-parents viennent de La Corogne et les arrières grands-parents de Lugo. « Turc, viens », « Turc, je veux à manger », « Turc, j’ai fait pipi ». Dans un de ces rêves, je descendais par un escalier à moitié cassé, et vlan, je suis tombé. C’est alors que le plus grand de mes petits m’a regardé sans pitié et a dit : Turc, bien fait pour ta gueule… C’en était trop, et par conséquent je me suis réveillé en vitesse pour rejoindre ma réalité vide de petits anges.
Dans un cycle ultérieur de football rêvé, j’ai toujours joué comme gardien de but ou goal ou portier. Tant de noms pour une seule calamité. Il avait toujours plu avant la partie, de sorte que le terrain était humide et qu’il était inévitable qu’un petit lac se forme devant les cages. Alors, apparaissait un avant qui me fusillait avec verve. Dans un premier temps, je maîtrisais mais ensuite, la balle mouillée filait de mes gants et passait fièrement la ligne des buts. À ce niveau de la partie (jamais à vrai dire), je désirais vivement me réveiller mais je devais encore écouter de quelle manière la tribune criait unanimement dans mon dos : traître, vendu, combien ils t’ont payé et autres bricoles.
Ces derniers temps, mes aventures nocturnes ont été envahies par le cinéma. Pas par le cinéma d’aujourd’hui, qui a tant fait faillite, mais par celui d’avant, celui qui nous émouvait et qui s’appropriait nos vies avec des visages et des attitudes qui étaient des paradigmes. Je me consacre à rêver d’actrices. Et quelles actrices : Marylin Monroe, Claudia Cardinale, Harriet Andersson, Sonia Braga, Catherine Deneuve, Anouk Aimée, Liv Ullmann, Glenda Jackson et autres merveilles. (Mon Morphée n’octroie pas de visa aux acteurs). Comme vous pouvez le voir, docteur, la plupart sont âgées ou ne sont plus de ce monde, mais je les rêve telles qu’elles apparaissaient dans les films d’alors.
Par exemple, quand je vous dis Claudia Cardinale, il ne s’agit pas de celle de maintenant (qui n’est pas mal) mais de celle de La ragazza con la valiglia, lorsqu’elle avait 21 ans.
Marylin, notamment, s’approche de moi et me dit, sur un ton tendrement confidentiel : « I don’t love Kennedy. I love you. Only you ». Sachez que dans mes rêves, les actrices parlent parfois en version sous-titrée et d’autres fois doublées en espagnol. Je préfère les sous-titres, parce qu’une voix comme celle de Glenda Jackson ou celle de Catherine Deneuve sont irremplaçables.
Bon, en vérité, je suis venu vous consulter parce qu’hier soir j’ai rêvé d’Anouk Aimée, pas celle de maintenant (qui n’est pas mal non plus) mais celle de Montparnasse 1, quand elle avait environ 26 ans fabuleux. Ne pensez pas à mal. Je ne l’ai pas touchée et elle non plus. Elle a uniquement passé sa tête par la fenêtre de mon atelier et dit (version doublée) : « Demain soir je viendrai te voir. Pas à ton atelier mais dans ton lit. Ne l’oublie pas ».
Comment vais-je l’oublier. Ce que j’aimerais savoir, docteur, c’est si les préservatifs que j’achète en pharmacie me seront utiles dans les rêves ? Parce que, vous savez, je ne voudrais pas la mettre enceinte.

jeudi 24 mars 2011

Salon du Livre 2011, le rapport Pierre Assouline

Voici un petit post à propos de ce rapport sur la traduction et la condition des traducteurs en France.
Je tiens aussi à passer un petit coup de gueule car notre formation en espagnol risque d'être fermée (ou bien ouverte un an sur deux) pour raisons financières.
Je suis révoltée et j'espère que nous réussirons à faire changer les mentalités avant qu'il ne soit trop tard...

Bonne lecture!




Samedi 19 mars 2011, Porte de Versailles, Salon du Livre.

Cher tous,

Aujourd’hui est un grand jour. Je suis au Salon du Livre et – ô joie ! – j’ai remarqué qu’une conférence avait lieu à 18h.
Intitulée Traducteurs et Traduction, le rapport Pierre Assouline, je me dis que je ne peux pas la rater. Si je ne dois en voir qu’une, ce sera celle-là !
Chose dite, chose faite.
Je traîne mon petit ami à travers la foule « Mais si, tu vas voir, ça va être bien ! Et puis comme ça tu vas connaître un peu plus ce milieu ! ». Le pauvre a l’air dubitatif mais me suit. Nous sommes restés deux heures debout mais ce que nous avons pu voir et entendre a été très instructif.
Étaient présents Pierre Assouline, journaliste et écrivain, l’éditrice Dominique Bourgois, l’éditeur Antoine Gallimard, président du Syndicat National de l’Edition, et Olivier Mannoni, traducteur de l’allemand, président de l’ATLF.
Je laisse la vidéo ci-joint pour que vous puissiez voir intégralement la conférence. Une vidéo à voir même pour les non-traducteurs. Si vous lisez des traductions, c'est toujours intéressant de savoir...

Pierre Assouline a rencontré des éditeurs, des traducteurs et aborde dans son rapport les critères de sélection, la formation, la rémunération, la mauvaise fois des éditeurs et des traducteurs (comment ça une mauvaise foi des traducteurs ??) ainsi que d’autres thèmes.
Un rapport qui s’annonce varié et très intéressant pour nous tous.
Il sera disponible d’ici quelques jours sur le site du CNL et en version imprimée d’ici un mois. Lorsque j’aurai trouvé le lien internet pour le télécharger, je l’enverrai à Caroline.

Concernant les formations, j’ai été choquée d’entendre ce qui a été dit durant la conférence. Le thème a été abordé très rapidement et j’ai hâte de voir ce que dit le rapport.
En résumé, il paraît que les formations ne sont pas aussi bonnes qu’elles devraient l’être, que nos professeurs ne sont pas des professionnels, que nous en sortons avec un niveau de français insuffisant ou encore que nous ne rencontrons pas d’éditeurs, de libraires ou de traducteurs. Je vous laisse voir la vidéo pour vous faire une idée.
J’ai eu très envie de prendre le micro mais le temps de parole accordé au public a été bref et ce sont surtout des traducteurs qui ont pu s’exprimer.
J’aurais aimé faire entendre ma voix et expliquer qu’à Bordeaux 3, notre master sort apparemment du lot, que nos tuteurs sont des traducteurs qui publient, que notre niveau de français est plutôt bon (la preuve sur ce blog !), que nous apprenons à aiguiser notre plume, que nous rencontrons des professionnels ou encore que nous avons un stage à exécuter en maison d’édition…
La liste est longue et j’aimerais voir si dans le rapport de Pierre Assouline il y a une référence à notre master et à notre formation d’hispanistes. Les anglicistes semblent nous envier et je ne peux que remercier Caroline pour tout ce qu’elle nous apporte depuis ce début d’année.
Merci de nous pousser, de nous ouvrir les yeux sur le monde qui nous entoure (la culture est partout !), de nous apprendre tant de choses et de nous faire voir la traduction autrement.
Je ne sais pas si je pourrai publier une traduction un jour mais cette formation me fait grandir chaque jour et m’oblige à donner le meilleur de moi-même.

En apprenant que notre formation allait sans doute être fermée pour des raisons financières j’ai envie de demander à tout le monde de réfléchir un instant…
Une formation professionnelle coûte cher mais cela n’en vaut-il pas la peine ?
Sachez que la France est le pays qui traduit le plus au monde, que les gens lisent et que la traduction a encore de beaux jours devant elle.
Sachez que dans ce rapport, Pierre Assouline aborde le problème du trop grand nombre d’anglicistes dans les formations.
Quand j’entends dire que c’est une formation d’hispanistes que l’ont veut fermer, je suis affligée. Où est la logique là dedans ?
Je n’ai rien contre les anglicistes. Je ne souhaite pas fermer leur formation au lieu de la notre.
Mais pourquoi ne pas laisser les deux ouvertes ? Il y a trop de futurs traducteurs anglicistes mais personne ne parle des hispanistes. Ce que j’ai entendu (et ce que je pense lire d’ici peu), c’est que les langues rares sont un marché qui se développe mais que le marché de l’espagnol ne faiblit pas. Pour l’instant le nombre de traducteurs d’espagnol n’est pas trop élevé et la situation n’est pas bloquée, au contraire.

Cette formation n’a pas à être fermée. Pour l’amour de la culture, de la traduction, des livres… Pour une question de logique… Pour l’avenir des étudiants qui ont accès, grâce à ce master, à un milieu trop peu connu ainsi qu’à un contact avec la vie professionnelle…


jeudi 10 mars 2011

Fernando Savater, El gran laberinto

Mientras iban por la calle camino de la librería, Fisco y Jaiko jugaban a que eran astronautas recién llegados a un mundo desconocido y previsiblemente hostil.
— ¡Cuidado, a tu derecha! Viene un monstruo rarísimo que lleva en alto una especie de enorme murciélago negro cogido por una pata. Puede ser peligroso...
— Espera, voy a consultar nuestro Informador Universal Portátil. Conectando, conectando... No te preocupes, no muerde. Se llama «paraguas».
— ¿El monstruo?
— No, hombre, eso que parece un murciélago.
— Fíjate, en lo alto de ese árbol sin ramas hay un ojo rojo. ¡Caray, ahora guiña el ojo y nos mira con otro amarillo!
— Y esas tortugas gigantes que pasan a toda leche lanzando rugidos. ¡Qué fieras! Hay muchísimas... Deben ser un rebaño en estampida. ¡Cuidado, apártate de su camino!
— ¡Atención, el ojo de) árbol es ahora verde! Ese árbol en vez de pájaros tiene ojos de colores...
— Mira, el rebaño de tortugas ?¿o serán estegosauros?? se ha parado. ¿A qué esperarán?
— Ni idea, pero podemos aprovechar para intentar esquivarlas corriendo hasta allí enfrente.
— ¿Y si están al acecho y nos atacan?
— ¡Nada, hay que arriesgarse! Pero deprisa, ¿eh? A la de una, a la de dos... ¡vamos allá!
Y cruzaban de acera a todo correr, muertos de risa. Mejor dicho, vivos de risa, porque cuanto más se reían Fisco y Jaiko más vivos estaban. ¿Qué edad tenían? Pues la verdad es que resulta difícil establecerlo a simple vista: ¡los chicos de ahora crecen tanto! Desde luego no menos de trece años pero en ningún caso mucho más de catorce. Jaiko parecía un poco mayor, pero es porque era más corpulento, todo un atleta: muy moreno, a causa de que alguno de sus abuelos o bisabuelos procedía del Caribe y le habían legado un tono como de miel en la epidermis y un pelo de brillante azabache. En cambio Fisco era más menudo, casi rubio, todo fibra enérgica y grandes ojos curiosos. Siempre se les veía juntos, en el patio del colegio, por la calle, en el cine y lo mismo compartían los bocadillos que los secretos. También sus inquietudes: porque a pesar de su ánimo juguetón y hasta pícaro (era difícil verles en la cara otra expresión que la sonrisa, a menudo satírica) se diría en ocasiones que llevaban a medias la llave de un cuarto oscuro e íntimo en el que se oía el rebullir de cosas extrañas. Amenazadoras.

***

Pendant qu’ils marchaient dans la rue, de retour de la librairie, Fisco et Jaiko faisaient comme s’ils étaient des astronautes tout juste arrivés dans un monde inconnu et probablement hostile.
— Attention, à ta droite ! Il y a un monstre très bizarre qui arrive et qui tient en l’air une espèce d’énorme chauve-souris noire par une patte. Ça peut être dangereux…
— Attends, je vais consulter notre Informateur Universel Portable. Ça charge, ça charge… Ne t’inquiètes pas, ça ne mord pas. Ça s’appelle « parapluie ».
— Le monstre ?
— Non, voyons, ce truc qui ressemble à une chauve-souris.
— Regarde, en haut de cet arbre sans branches, il y a un œil rouge. Mince, maintenant il le cligne et il nous regarde avec un autre qui est orange.
— Et ces tortues géantes qui passent à toute berzingue en rugissant ! Quelles sauvages ! Il y en a énormément… Ça doit être un troupeau en déroute. Prends garde, écarte-toi de leur chemin !
— Attention, l’œil de l’arbre est vert à présent ! Au lieu d’oiseaux, cet arbre a des yeux colorés…
— Regarde, le troupeau de tortues – Ou alors, ce sont des stégosaures ? –, il s’est arrêté. Qu’est ce qu’ils peuvent bien attendre ?
— Aucune idée, mais on peut en profiter pour essayer de les esquiver en courant jusque là-bas, en face.
— Et si elles étaient à l’affût et qu’elles nous attaquaient ?
— Mais non, il faut prendre des risques ! Mais vite, hein ? À la une, à la deux… allons-y !
Et ils changèrent de trottoir à toute vitesse, morts de rire. Ou plutôt, vivants de rire, parce que plus Fisco et Jaiko riaient, plus ils étaient vivants. Quel âge avaient-ils ? Eh bien, en vérité, il est difficile de le déterminer d’un simple regard : les enfants d’aujourd’hui grandissent tant ! Bien sûr, pas moins de treize ans mais, en aucun cas, beaucoup plus de quatorze. Jaiko avait l’air un peu plus vieux, mais c’est parce qu’il était plus corpulent, un véritable athlète : très brun, parce que l’un de ses grands-parents ou arrières grands-parents venait des Caraïbes et qu’ils lui avaient légué une couleur semblable au miel sur l’épiderme et des cheveux brillants, noirs de jais. En revanche, Fisco était plus menu, presque blond, très énergique et aux grands yeux curieux. On les voyait toujours ensemble, dans la cour du collège, dans la rue, au cinéma et ils partageaient autant leurs sandwichs que leurs secrets. C’était aussi le cas pour leurs inquiétudes : car malgré leur humeur joueuse et même maligne (il était difficile de voir sur leur visage une expression autre que le sourire, souvent satirique), on aurait parfois dit qu’ils portaient en partie la clé d’une pièce intime et sombre où on entendait la mise en mouvement de choses étranges. Menaçantes.

dimanche 6 mars 2011

Entretien avec Felix J.Palma, auteur espagnol

Cet entretien est en espagnol, désolée pour les non hispanophones... 
 (si toutefois, certaines personnes veulent pouvoir le lire en français, je peux le traduire...). 


Félix J. Palma (Sanlúcar de Barrameda, 1968) ha sido unánimemente reconocido por la crítica como uno de los escritores de relatos más brillantes y originales de la actualidad, siendo uno de sus rasgos más destacados su habilidad para insertar lo fantástico en lo cotidiano. Su dedicación al género del cuento la ha reportado más de un centenar de galardones. Aparte de haber sido recogido en numerosas antología, ha publicado cinco libros de relatos: El vigilante de la salamandra (1998), Métodos de supervivencia (1999), Las interioridades (Premio Tiflos, 2001), Los arácnidos (Premio Iberoamericano de relatos Cortes de Cádiz, 2003) y El menor espectáculo del mundo (2010). Como novelista ha publicado la novela La Hormiga que quiso ser Astronauta (2001), Las corrientes oceánicas (Premio de novela Luis Berenguer, 2005), y El mapa del tiempo (XL Premio Ateneo de Sevilla, 2008), novela que le ha supuesto su consagración definitiva como narrador y que ha sido publicada en más de 20 países, como Estados Unidos, Australia, Noruega, Brazil, Alemania, Dinamarca o Japón. También ha colaborado en prensa como columnista y crítico literario, e impartido talleres de escritura.

Sobre sus relatos, la crítica ha dicho: “Sus obras están plagadas de ideas afortunadas, imágenes inolvidables y reflexiones que perduran una vez finalizada la lectura. Un autor de cuentos deliciosos e inquietantes” (Care Santos, La Razón). “Palma exhibe un apabullante dominio del estilo y de los diferentes recursos de la narrativa breve” (Vicente Gallego, El Mundo). Frases perfectas, imágenes bellísimas y textos sobrecogedores que perfilan un mundo perturbador” (Antonio Fontana, ABC). “La entrega de Palma a la fantasía no es un ejercicio de evasión ni un juego de ingenio, sino una manera de revelar el mundo librándose del racionalismo. Sus cuentos muestran una afortunada tensión entre poesía, ternura y humor” (Santos Sanz Villanueva, El Mundo). “Cuidadoso, emocionante e inspirado, Palma nos ofrece una muestra del mejor cuento que se está escribiendo entre nosotros” (Ángel Zapata, Muface).



1) He visto que usted hacía de columnista y de crítico literario además de impartir talleres literarios y de ejercer de asesor editorial. ¿Cuando puede escribir?
Bueno, le aseguro que el del escritor pluriempleado es un caso muy típico en España —ignoro si también en otros países—, donde muy pocos escritores logran vivir únicamente de los derechos de sus obras. Tengo muchos colegas que hacen eso mismo, o más cosas aún, y aún así logran terminar sus libros. Durante bastantes años, yo escribí artículos y reseñas de prensa, compaginándolos con algunos talleres literarios, pero actualmente estoy concentrado únicamente en la escritura de mi nueva novela, la segunda parte de El mapa del Tiempo.

2) ¿Cómo y cuándo usted ha tenido ganas de escribir?
Quise ser escritor desde siempre. O más exactamente, contador de historias. Quería emocionar a los demás con historias de mi invención, tanto como a mí me emocionaban las de otros. El que haya escogido el formato literario es puramente anecdótico: hubiese escogido el comic de saber dibujar, o el cine de haber tenido contacto con él. Pero lo único que tenía a mano aquel joven que quería contar historias era una máquina de escribir, así que decidió ser escritor.

3) Usted escribe cuentos y novelas, ¿qué tipo de literatura prefiere escribir?
Más que cuentista o novelista me considero, como he dicho antes, contador de historias. Y son las historias las que exigen su extensión. El relato me gusta por la intensidad y economía de elementos que demanda su brevedad, y disfruto mucho cuando los escribo, sobre todo por lo inmediato de sus resultados. La novela me produce otro tipo de placeres, como por ejemplo el desarrollo de personajes o de las tramas complejas.

4) ¿Antes de escribir, usted ya sabe si el texto va a ser una novela o eso se impone a lo largo de la escritura?
Lo sé de antemano, ya que me considero escritor de plano, es decir, cuando empiezo a escribir una historia ya sé exactamente todo lo que va a pasar, de principio a fin, por lo que también sé si va a ser un relato o una novela.

5) ¿Qué tipo de relaciones tiene usted con los editores?
Bueno, depende mucho de cada editor, pero generalmente intento que sea una relación cordial, y sobre todo estimulante para ambos.

6) Su novela El mapa del tiempo ha sido traducida al francés (y a otros idiomas). ¿Qué tipo de relación ha tenido con Marianne Millon, la traductora del libro?
La conocí en la Feria del Libro de Madrid, y mantuvimos una pequeña conversación. A parte de ese, no he tenido ningún otro contacto.

7) ¿Usted ha tenido otros cuentos o novelas traducidos al francés?
No, El mapa del tiempo es la primera.

8) ¿Cómo usted percibe al traductor?
Tengo un muy buen amigo que ejerce de traductor, y me gusta imaginarlos como él: concienzudos y preocupados porque su traducción sea lo más fiel posible a la escritura del autor.

9) ¿No le da miedo que su texto sea traducido? Quiero decir, ¿no le da miedo saber que tal vez el traductor va a cambiar cositas para que la lectura sea inteligible en su idioma?
Supongo que es un riesgo que debo aceptar. Mi novela se está traduciendo a idiomas como el japonés o el chino, y dado que desconozco tales idiomas, solo puedo confiar en la profesionalidad de los traductores y la responsabilidad de las editoriales de turno.

10) ¿Usted está en contacto con todos los traductores?
No siempre. Algunos me han pedido estar en contacto conmigo para preguntarme sus dudas, como el italiano o el danés, lo cual resulta siempre muy gratificante para ambos, pero no siempre ocurre así.


Je remercie infiniment Felix J. Palma d’avoir répondu à mes questions.
Vous pouvez trouver son roman La carte du temps traduit par Marianne Millon, aux éditions Robert Laffont. 
Et pour suivre l'actualité de cet auteur :  http://www.felixjpalma.es/

vendredi 4 mars 2011

¡Salsa!

Voici le petit dernier, Otra oportunidad de Jimmy Bosch.
Fils d'émigrés portoricains, né dans le New Jersey, il est tromboniste.
Il a formé son propre groupe, Los Masters, en mars 1996 puis il a sorti plusieurs albums en son nom, entouré de musiciens renommés.
Le titre de ce soir est extrait de son album Soneando Trombón (Singing Trombone aux États-Unis), sorti en 1998.


Bonne soirée!!



Entretien avec Jérémie Cotteverte, traducteur (anglais/néerlandais)

Je remercie encore Jérémie Cotteverte pour le temps qu'il m'a accordé et pour sa sympathie!


1) Bonjour, pourriez-vous m’expliquer votre parcours ?
Au chômage depuis deux ans et ne trouvant aucun poste dans mes cordes, j'ai dû faire des petits boulots comme lorsque j'étais jeune ! Un jour on m'a proposé une mission d'intérim en tant qu'interprète de liaison sur un chantier en Bretagne. Ca m'a plu et ce n'était pas si difficile que ça, j'ai alors compris que cela pouvait être une corde de plus à mon arc. C'est alors que j'ai décidé de tenter la traduction et l'interprétation en tant qu'auto-entrepreneur. Or je n'ai pas assez l'esprit commercial et je n'ai pas vraiment réussi à me mettre en recherche de clients. Au même moment je commençais à donner des cours d'anglais et de néerlandais à domicile et cet échange avec les élèves, la transmission du savoir et de l'expérience, semblait mieux me convenir. Je me suis ensuite proposé auprès de la direction départementale de l'enseignement catholique en tant que professeur d'anglais remplaçant et on m'a tout de suite proposé des postes dans les lycées et collèges du département, et c'est ce que je continue à faire principalement aujourd'hui. Je fais encore quelques petites traductions ponctuelles et j'accompagne ma soeur lorsqu'elle présente ses bijoux sur des salons internationaux, mais ce n'est pas mon activité principale (www.soln-bijoux.com, pour un peu de pub !).

2) Comment en êtes-vous venu à la traduction ?
L'anglais étant ma matière préférée au lycée, je me destinais, sans trop de conviction, à suivre des études d'anglais pour probablement devenir prof.
Cependant, après 2 ans de DEUG d'anglais, je déménageai aux Pays-Bas pour y rejoindre mon amoureuse d'alors. Je repris donc des études à la Fac d'Amsterdam.
En même temps que mes études de linguistique romane à Amsterdam je travaillais pour une société d'enquêtes téléphoniques dès 1999. J'ai d'abord commencé comme enquêteur, j'appelais les pays francophones d'Europe afin de proposer des enquêtes de satisfaction. Je suis ensuite devenu superviseur et j'étais responsable d'un "plateau d'appel" où travaillaient des enquêteurs de diverses nationalités appelant dans de nombreux pays du monde. J'ai ensuite commencé à travailler pour le petit service de traduction de cette société qui se chargeait de traduire les questionnaires dans toutes les langues concernées. Je traduisais donc de l'anglais, et parfois du néerlandais, vers le français.
Puis j'ai été engagé dans une grosse société américaine, toujours à Amsterdam, pour l'équipe de traduction, parmi de vrais traducteurs (!), où j'ai appris la plupart des techniques et le métier de la traduction au sein du service de communication/marketing.
J'ai ensuite déménagé en France où je continuai à traduire pour cette société, désormais en tant qu'indépendant.


Les principales traductions que je réalise sont "commerciales", c'est à dire, des traductions de contenus de sites internet, des brochures, des flyers, des e-mails pour les professionnels qui ne maîtrisent pas l'anglais, des textes commerciaux ou marketing, des communiqués de presse, etc. Je propose également mes services en tant qu'interprète de liaison, c’est à dire que j'accompagne des professionnels lors de réunions de chantier regroupant différents corps de métier de différentes nationalités, ou lors de l'installation de machines afin de former les ouvriers sur le fonctionnement, etc.
Je suis donc officiellement chômeur avec le statut de créateur d'entreprise (profession libérale, affilié donc au RSI) mais effectuant des CDD pour le compte de et donc payé par l'Etat !

3) Quelle a été votre première traduction et quel souvenir en gardez-vous aujourd'hui?
Ma première traduction était probablement un questionnaire de satisfaction, et je crois que j'ai trouvé cela plutôt sympa et facile !

4) Quel est votre rapport avec les auteurs des textes si vous en avez, avec le public qui reçoit la traduction, avec vos clients?
Lorsque je travaillais pour cette grosse société américaine, les auteurs des textes étaient des pros du marketing travaillant dans les bureaux d'à côté et qui ne pouvaient pas prendre en compte les diversités culturelles des 15 pays auxquels étaient destinés les textes. Il y avait donc un gros travail d'adaptation et de recherche qui était plutôt intéressant. Pour ce qui est du public concerné ou visé, nous n'avions que peu de retour. Travailler au sein d'un service de communication pour une société (contrairement à une agence de traduction qui travaille pour des clients extérieurs) rend, je crois, le travail plus facile, la coopération avec les "auteurs" plus efficace, et tous les traducteurs travaillent souvent sur le même projet en même temps, les idées peuvent donc s'échanger et le travail en devient d'autant plus intéressant. Le problème est que les traductions sont souvent répétitives.
Travailler pour une agence (ce que je n'ai jamais fait) rend, je suppose, le travail plus varié, mais la pression est probablement plus forte et les délais plus courts.

5) Quels outils utilisez-vous lorsque vous traduisez?
Pour l'aide à la traduction : Trados lorsque je travaillais en tant que salarié et WordFast en tant qu'indépendant.
Pour les recherches lexicales ou thématiques : Dictionnaires bilingues, unilingues, thésaurus, internet, etc.

6) Lorsque vous rencontrez une difficulté et que vous êtes bloqué, comment procédez-vous?
Je passe à la suite du texte et je reviens plus tard sur la difficulté, ou j'entame un autre texte ou encore je copie-colle dans Google pour voir ce qui en ressort (même expression ou texte qui pourrait se retrouver sur un site bilingue par exemple, et hop, on copie-colle !)...

7) Qu'aimez-vous le plus dans votre métier?
Le contact avec les gens, et en tant qu'indépendant il y en a peu ! Je préférais donc travailler en tant que salarié au sein d'un service de traduction.

8) Est-ce un métier que vous exercez à temps plein?
Plus maintenant...

9) Exercer ce métier a-t-il fait de vous un lecteur différent?
Je n'ai jamais été un grand lecteur... Je le suis devenu récemment, mais pour d'autres raisons que le métier de traducteur !
Je n'ai jamais traduit d'ouvrages ou d'oeuvres littéraires et j'en serais incapable.

10) Quel est votre meilleur souvenir en tant que traducteur?
Les déplacements (à l'étranger) !

11) Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un(e) apprenti(e) traducteur(trice)?
Je n'ai pas de conseil à donner aux apprentis traducteurs en particulier. Le seul conseil que je peux donner, à tout individu qui cherche sa voie professionnelle (ou personnelle), c'est de n'écouter que se qui vibre le plus en lui et de ne se rapprocher que de ce qui lui ressemble le plus.
Comme pour tout métier (ou quoi que ce soit dans la vie), il faut savoir l'apprécier à sa juste valeur et dès lors que cette activité ne correspond plus à qui nous sommes, à ce que et à qui nous cherchons à être dans la vie, il ne faut pas hésiter à en changer. En France on a cette fâcheuse habitude de croire que nous exercerons le métier que nous avons choisi ou vers lequel nos études nous ont mené, jusqu'à nos 65 ans ! Il n'y a rien de plus faux, et heureusement, car quelle tristesse si on se disait qu'on avait trouvé notre voie et qu'on ne puisse plus rien faire d'autre !
Le métier de traducteur, et tout autre métier qui utilise la maîtrise des langues, a cet avantage que tout est toujours possible dans ce domaine, à partir du moment où on s'en sent capable. Cette confiance s'acquiert bien-sûr avec l'Expérience (professionnelle comme personnelle) et démontrera que tout métier ou toute autre activité nous sont ouverts tant qu'ils nous attirent ou nous passionnent. Traducteur peut mener à toute activité qui se rapporte aux langues, au commerce international, au tourisme, au social, à l'informatique, à la communication, à divers métiers exerçable à ou depuis l'étranger, rien n'est déterminé, rien n'est fixe, tout est possible et c'est magnifique !

jeudi 3 mars 2011

¡Salsa otra vez!

Après Polo Montañez, voyageons à Cuba avec Gloria Estefan.

Je vous laisse écouter ce morceau magnifique.

Très bonne soirée !!

mercredi 2 mars 2011

¡Salsa, por favor!

Une petite série de chansons que j'ai retrouvé ce soir dans ma voiture et qui me redonnent vraiment envie de danser!
Il y en a trois, j'en publierai donc une par soir jusqu'à ce week-end.

Pour ce soir, je vous laisse écouter Polo Montañez. J'ai déjà parlé de ce chanteur dans un article du mois de janvier : Quien sera

Ici, il s'agit de son morceau Un montón de estrellas 

Très bonne soirée :)